J'avais lu le hobbit lorsque j'étais au collège, il y a plus de 30 ans, et j'en avais gardé un excellent souvenir.
La lecture du Seigneur des anneaux, à la même époque, s'était avérée plus laborieuse car j'avais trouvé que la mise en place durant une grosse partie du premier tome s'était avérée assez longue, voire poussive, et l'ouvrage avait rapidement été délaissé, pour n'être recommencé que quelques années plus tard, avec plus de maturité.
À l'époque les romans de fantasy étaient peu nombreux, et même si Tolkien peut faire figure de précurseur, d'autres avaient déjà initié ce genre, comme Lord Dunsany ou Arthur Machen. Au fil du temps, mes lectures se sont diversifiées, et l'afflux de nouveaux romans d'heroic fantasy a commencé à surgir dans les bibliothèques et librairies, notamment Dragonlance que j'ai évoqué dans des billets passés.
J'ai pour habitude de ne pas relire les mêmes romans, car autant découvrir de nouveaux horizons, mais après une trentaine d'année, que reste-t-il du souvenir originel ? C'est ce que je me suis demandé en feuilletant de nouveau le Silmarillon, puis en retrouvant avec plaisir la lecture du Hobbit. J'avais oublié la plupart de la trame de l'histoire, à part le passage assez marquant de la rencontre avec Gollum, et toute la fin m'était inconnue, comme quoi la mémoire est sacrément sélective.
Il me reste donc à continuer l'épopée avec la relecture du fameux Seigneur des anneaux, mais peut-être pas tout de suite, j'ai un polar de Pieter Aspe dans la file d'attente...